La directrice de la National Portrait Gallery cède finalement à l’injonction de Trump

Le mois dernier, Donald Trump avait ordonné le départ de la directrice (depuis près de douze ans) de la National Portrait Gallery (NPG) estimant qu’elle ne donnait pas une bonne vision de l’Amérique, en gros qu’elle est trop« woke ». Un temps, il avait semblé qu’elle avait le support du board de la Smithsonian, une institution fédérale financée aux deux tiers par le budget fédéral et qui gère plusieurs musées dont la NPG. Celui-ci avait indiqué qu’il était seul à décider de la nomination des directeurs, sous-entendu « ce n’est pas à Trump de décider ». Cependant dans un e-mail envoyé à son équipe, consulté par le New York Times qui rapporte l’information, Lonnie G. Bunch III, le secrétaire de la Smithsonian reconnaît que « parfois, certains de nos travaux ne sont pas conformes à nos valeurs institutionnelles d’érudition, d’impartialité et d’impartialité politique». Recul tactique ? Allégeance ? Prise de conscience ?